lundi 1 décembre 2014

Juan Cambareri en Japon 1969

A regarder notamment à partir de la 6ème minute pour le thème Huracan et la façon dont sont filmées les deux mains vers la fin de Huracán !

Profitez-bien de ce jeu !

mardi 21 octobre 2014

Blas Rivera en concert à Paris le 23 octobre : l'homme qui souffle dans son saxophone comme si c'était un bandonéon


Deux émigrés européens.
Un belge, l’autre allemand. Les deux sérieux, classiques, contenus, presque religieux.
Les deux ont des touches, des ressorts, des clés, des boutons. Les deux chantent très bien. Les deux sont un poumon, un sur les genoux, l’autre dans la bouche, mais leurs airs provoquent des tempêtes.
Un brille par son métal, l’autre, comme une nuit pleine d’étoiles organisées en rangées.
Le siècle commence et les deux émigrent de leur terre; les deux polissons dans un bateau qui s’embarque pour l’Amérique. Un au Nord, l’autre au Sud.
L’un s’accommode des quartiers pauvres du Rio de la Plata, l’autre fait de même, mais à la Nouvelle Orléans. L’un se soule avec des marins italiens, des immigrants juifs et des prostituées locales;... mais évidemment... tombe amoureux de la danse. L’autre se soule avec des marins français, des immigrants irlandais, des esclaves africains... et bien sûr... tombe également amoureux de la danse. Les deux crient, susurrent, se meuvent d’air. Pur vent entre les doigts.

Au début, ils aiment tous deux avoir peu de compagnons, celui du Sud une guitare et une flûte. Celui du Nord une contrebasse et une planche à laver80.
Les deux se fourvoient dans des sectes bizarres, avec des noms sublimes, sonores et incompréhensibles... “"tango"…."jazz"….personne ne sait m’expliquer ce qu’ils signifient; alors eux deux seulement commencent à leur donner du sens.
Un se façonne un Parker, l’autre s’invente un Pichuco.
Leurs familles grandissent avec le siècle. Ils récupèrent au passage tous les sons qu’ils croisent, les contaminent, les convainquent, les hypnotisent. La famille de ce grand Big Band, la famille de l’autre... l’Orchestre Typique. Di Sarli manipule les romances, les déguisent de soies. Et les deux poursuivent, les deux, amoureux en temps binaire.
Et ils grandissent, sortent de la banlieue. Coltrane va a l’école et Federico donne des cours de passion. Et les deux jouent assis et les deux jouent debout... pour que personne ne les rate.
Ils ont un secret ancestral... leurs pouces ne chantent pas, ils soutiennent uniquement la sainte fabrique des chansons... pour qu’elle ne tombe pas, pour qu’elle continue, pour que la danse ne s’arrête pas.
Et le moment arrive, l’explosion, le baryton rencontre le bandonéon, et Mulligan, Piazzolla, et le Sud et le Nord se mêlent en jeux de jambes, croches, arpèges ivres, labyrinthes d’octaves, plaintes rauques avec ostinatos de douleur.
Après un temps, avec beaucoup de salive, en lui enviant ses sauts d’octaves, je confesse que la seule chose que j’ai fait dans ma vie, c’est souffler dans mon saxophone comme si c’était un bandonéon.

Blas Rivera (Traduction de Solange Bazely)

vendredi 17 octobre 2014

La consacration de Aníbal Troilo au Teatro Colón en 1972


Pour le centenaire de la naissance d'Anibal Troilo, je donne une conférence sur cet être terriblement attachant et talentueux dont j'aime à partager la trajectoire hors normes, samedi 18 octobre à 16h30 à Saint-Etienne de Tulmont (près de Montauban).
Si cela vous intéresse d'accueillir chez vous cette conférence et d'autres (si le tango m'était conté, le bandonéon et le tango au cinéma), je suis à votre disposition
Solange

mardi 30 septembre 2014

Le bandonéon dans le folklore argentin

L'accordéoniste Chango Spasiuk pour la chaine ENCUENTRO nous donne à écouter et à rencontrer deux bandonéonistes du folklore à Salta : le jeune Germán Mercado et Juan Carlos Marín qui a étudié avec Celso Saluzzi.

dimanche 21 septembre 2014

Un dimanche avec Guido Gavazza


Ecoutez le jeune bandonéoniste Guido Gavazza

C'était en 2011, un thème qu'il a lui-même composé... Moi, ça m'émeut.

Qu'est-ce que ça doit être trois ans plus tard ?

https://www.youtube.com/watch?v=LCdQCjEaDB4

Pas d'inquiétude à avoir pour la relève assurée de l'instrument dans toutes les musiques !

Waouh !

dimanche 31 août 2014

Une rentrée très "bandonéon" avec Santiago Segret

Pour voir la vidéo, cliquez ICI 

Si vous n'avez pas encore taté du bandonéon, je vous invite à regarder cette vidéo de moins de 20' d'un cours que donna le bandonéoniste Santiago Segret dans les studios Enrique Santos Discépolo de l'Université Nationale de Lanús, près de Buenos Aires en septembre 2013, dans la cadre d'un cours sur les systèmes d'enregistrement.
Pour ceux qui ne parlent pas l'espagnol bandonéonistique, voici quelques repères, à lire en même temps que la vidéo...

1. Fonctionnement :
proche de celui de l'harmonica ou de l'accordéon. En appuyant sur une note, on fait basculer un clapet (zapatilla) qui se soulève et laisse ainsi passer l'air qui active le soufflet qui fait vibrer la note, composées de 2 anches : la note et l'octave. La caisse est en bois, le soufflet en carton.

La soupape reliée à un fil, permet de contrôler l'ouverture et la fermeture du soufflet, régule l'air et permet notamment de refermer rapidement, sans avoir à jouer ni à émettre de son.
Dans les enregistrements, on entend toujours la "respiration" du soufflet.

2. Registre :

Sur un piano, vous avez 8 octaves et sur un bandonéon, presque 5 octaves (du Do2 au Si), avec toutes les notes chromatiques.
Dans les notes les plus aigües, il n'y a plus qu'une anche et non plus deux.

3. Accord : 442 Hz
On accorde tous les 4 ou 5 ans environ (cela reste une donnée très relative cependant ndlt)
Pour rendre une note plus aigüe, on lime l'anche sur sa partie "libre" alors que pour rendre la note plus grave, on lime du côté où elle est attachée (remache).

L'accord est imparfait car il n'est pas le même si on joue staccato et fort ou liée et pianissimo... Les notes ne "sortent" pas toujours dans les aigus en pianissimo notamment. Pour le luthier, il s'agit de trouver un point médian, aussi en fonction du "jeu" de l'instrumentiste (ndlt).

ndlt : ce qu'il dit sur la fabrication des bandonéons n'est plus d'actualité mais la légende qui circule encore comme quoi les récents bandonéons "sonnent" comme des accordéons a la dent dure. C'est désormais faux et on peut compter sur la fabrication récente et Argentine (Celle d'Oscar Fischer, notamment) comme en Allemagne ou en Belgique (AA, Hartenhauer et Geuns, notamment) pour prendre le relais des anciens instruments tous fabriqués avant la deuxième guerre mondiale, lors de la fermeture des usines en Allemagne.

4. Doigté :

Les notes sont agrémentées sur le clavier quasiment en spirale, ce qui permet de pouvoir jouer la basse et l'accord sans énormes écarts de doigté.
Le clavier de droite et celui de gauche, de même que le clavier en ouvrant et en fermant n'ont rien à voir. Les chemins sont différents.

Il joue un début de mélodie en ouvrant et rejoue le même doigté en fermant : la mélodie n'a rien à voir.

5. Timbre :
La main droite a un timbre plus ouvert (tissu ajouré) alors que la main gauche a un timbre plus "nasal" (bois).

6. Dynamique :

Un des défis du bandonéoniste est de maîtriser le pianissimo. Si tu joues en même temps une note grave et une note aigüe, fort on entend les deux mais dans les pianissimi, on perd la note aigüe.

Naturellement, la note la plus grave (main gauche) "gagne" la note aigüe (main droite). Il faut "combattre" un peu cette tendance pour que les accords de main gauche (par exemple) ne "bouffent" pas la mélodie main droite car c'est le même air pour les deux mains.

7. Différences avec l'accordéon : la disposition des notes, la physionomie de l'instrument,
l'impossibilité de pouvoir jouer l'un quand on connaît l'autre, la différence de timbre.

8. Microphones :
95% des fois où le son est amplifié, il y a deux micros sur pied de chaque côté, ce qui ne tient malheureusement pas compte que l'instrument s'ouvrant et se fermant, le son s'approche et s'éloigne du micro...

Pour jouer en concert, Santiago préfère les micros qui s'attachent directement sur le bandonéon qui ainsi suivent le son mais pour les marcatos, en général, cela fait bouger les micros et donnent des
sonorités néfastes.

9. Références en terme d'enregistrement de bandonéon :
 - 6 arrangements solo de Piazzolla dans Concierto para quinteto
- Dino Saluzzi
- Collection el Arte del Bandoneon/ Tangovia avec 4 CDs sortis : Julio Pane, Néstor Marconi, Leopoldo Federico et Victor Villena.

 ndlt : note de la traductrice.

lundi 18 août 2014

Troilo à l'honneur le jeudi 21 août au festival international de tango de Tarbes

 

Pour célébrer le centenaire de la naissance du mythique bandonéoniste Anibal Troilo, Solange Bazely vous propose une conférence vivante pour découvrir ou approfondir sa connaissance de ce personnage attachant et de ce musicien bourré de talents, ponctuée d'anecdotes, d'extraits audio et vidéo. Dans le cadre du Festival International de Tango de Tarbes


Le Jeudi 21 août au Celtic Pub à 17h.


Thèmes abordés : Son enfance et ses débuts - La naissance d'un style
 - Troilo compositeur - Troilo et les poètes - Troilo et les chanteurs - La consécration et l'héritage de Troilo.

vendredi 8 août 2014

Hommage à Leopoldo Federico - 15 août à Moissac (82)

Le 15 août prochain, n'hésitez pas à venir assister au concert du Trio Célébración à 21h30, dans le cloître de Moissac avec William SABATIER (bandonéon), Aurelie GALLOIS (violon) et Romain LECUYER (contrebasse)

Le Trio Celebración dédie sa musique à celle du maestro Leopoldo Federico. Tous trois envahissent avec une délectation évidente les partitions du maestro pour nous en distiller toute sa richesse.




Le bandonéoniste William Sabatier, aborde très jeune l'univers du tango, au contact de son père. Sa rencontre avec le bandonéoniste français Olivier Manoury, va l'orienter vers une technique plus actuelle de son instrument.

Tarifs 13 & 16 €
Renseignements et réservation : 06 88 04 06 81
http://adiamweb.pagesperso-orange.fr/
Office du tourisme de Moissac
6 Place Durand de Bredon
82200 Moissac, France
05 63 04 01 85
tourisme@moissac.fr

mercredi 6 août 2014

Exposition des bandonéons d'Alain Millet dans le Morvan

Jusqu'au 14 août, vous pouvez profiter d'une exposition d'instruments et de photographies consacrée au bandonéon (collection privée d'Alain Millet) à la bibliothèque de Luzy dans le Morvan dans le cadre de la fête de l'accordéon qui a lieu les 15, 16 et 17 août prochain.




Le vernissage de cette exposition a eu lieu vendredi 1er août à la bibliothèque de Luzy, animé par le duo Fukui - Jallu (bandonéon - guitare)


 

dimanche 27 juillet 2014

Et pourquoi pas un stage de bandonéon avec Marcelo Mercadante du 26 au 29 octobre 2014 à Albi ?

Marcelo Mercadante, bandonéoniste argentin installé depuis belle lurette en Espagne, actuellement à Barcelone nous fera le plaisir de sa présence et de sa générosité pour proposer ce stage en terres cathares, dans le cadre du festival Artetango à Albi.

Du dimanche 26 octobre au mercredi 29 octobre de 10H à 13H
Conservatoire d’Albi – 3 rue Roquelaure


Déroulement : 10 H à 11 H 30 : Cours d’instrument pour bandonéons bi-sonores et uni-sonores : les différents doigtés pour une même gamme et arpège (en comparant les différentes méthodes qui existent : Madrigal, Liepesker..) et les cas particuliers – L’utilisation de la soupape, du soufflet – L’usage des doigtés – Les modèles rythmiques (marcato, syncope, blanches..) appliqués au bandonéon – utilisation des deux mains – modèles rythmiques d’accompagnement main gauche – mélodie main droite (les deux ensembles).
Exemples en solos de bandonéon et en orchestre
11 h 30 à 13 h : travail en orchestre de bandonéon : 2 partitions seront travaillées ensemble avec des arrangements pour chaque niveau. Ce stage s’adresse à des niveaux débutants à intermédiaires (au minimum 2 ans de pratique instrumentale, la connaissance du clavier étant le pré-requis minimum, une pratique orchestrale étant un plus !)

Inscription préalable avant le 15 octobre. Tous les détails ici.

Il y a également un stage d'orchestre avec bandonéons bienvenus, compatible avec ce stage de bandonéon !

dimanche 29 juin 2014

Pichuco bien vivant !

Merci de votre présence attentive et intéressée à tous lors de la charla sur Anibal Troilo d'hier !


Grâce aux doigts habités de Fernando Maguna, véritable héritier de Troilo dans sa façon de jouer les nuances sur son instrument et à sa façon de nous raconter sa musique (et ses allers et retours entre piano et bandonéon) mais aussi grâce aux voix d'Antoine et de Sylvie et au piano de Wolfgang, nous avons passé un agréable moment en compagnie de ce délicieux musicien, personnage sensible, haut en couleurs et si attachant qu'est Troilo comme s'il était toujours un peu avec nous.

Un compagnon de route de luxe, non !

Voici la vision de Troilo par le peintre Jorge Alio et deux photos prises par Julio Navarro (Vamos Uruguay!).
 

Pour ceux qui seraient présents au festival de Tarbes, je redonne cette conférence (sans Maguna, ni les chanteurs ni Wolfgang) le jeudi 21 août à 17h au Régent - 15, Place de Verdun à Tarbes.

samedi 31 mai 2014

Clin d'oeil au génial et fou Juarez qui nous a quitté il y a 4 ans déjà...











Ecoutez-le et vous comprendrez pourquoi il nous manque cruellement.

Heureusement ses disques et son DVD restent à jamais.

Juarez l'éternel !

dimanche 18 mai 2014

Bye bye Pichuco !


Aujourd'hui, ça fait 39 ans que Pichuco s'en est allé jouer pour les anges, avec son verre de whisky et son bandonéon...

Directeur, compositeur, bandonéoniste et créateur majuscule du tango, nous célèbrons cette année le centenaire de sa naissance (11 juillet 1914).


Vous pouvez l'écouter sur Radio Tangopostale bien sûr mais vous pourrez également profiter d'en savoir plus sur ce génial maître pendant le festival Tangopostale à Toulouse grâce à la charla qui lui sera consacré le samedi 28 juin prochain à 15h30 salle Osète ainsi que la projection en avant-première européenne du documentaire PICHUCO que lui a consacré Martin Turnes le mercredi 1er juillet prochain à l'Institut Cervantés à 18h, présenté par Denise Anne Clavilier.

Pichuco, c’est le surnom affectueux d’une des plus importantes figures du tango : Anibal Troilo.

Alors que la première guerre mondiale est déclarée en Europe, que Gardel chante déjà, mais pas encore son premier tango, naît à Buenos Aires, Anibal Troilo, le 11 juillet 1914 qui dira que son ambition était de faire chanter son orchestre comme Gardel, qu’il admirait tant.

Cette 6ème édition fêtera le centenaire de sa naissance pour un hommage mérité à sa carrière hors norme et à son alter ego, l’instrument devenu synonyme du tango : le bandonéon.

Compositeur, chef d’orchestre intuitif, bandonéoniste d’exception, Anibal Troilo a trouvé son propre style, avec une palette infinie de nuances, bon goût, tact, sagesse et noblesse.

Créateur de son propre orchestre à partir de 1937, il arrangea les tangos des autres mais composa  également quantité de tangos devenus des standards : Barrio de Tango, Toda mi vida, Responso, Sur, Che bandonéon, la última curda, Desencuentro, Romance de barrio et tant d’autres...

Il travailla avec les plus grands musiciens et arrangeurs (D’Agostino, Alfredo Gobbi, Juan D’Arienzo, Argentino Galván, Julián Plaza, Emilio Balcarce, Roberto Grela, Piazzolla, Raúl Garello) et les meilleurs poètes du tango (Homero Manzi, Cátulo Castillo, José María Contursi...) et avait une affection inconditionnelle pour les chanteurs  (Francisco Fiorentino, Edmundo Rivero, Roberto Goyeneche) dont il savait obtenir le meilleur.


Il s’est consacre corps et âme à son instrument. Sa vie se perd entièrement dans l’univers du tango, dans la culture de sa ville Buenos Aires qu’il ne quittera jamais, culture dont il a été un véritable catalyseur.

Personnage mythique, ce poète élégant et spontané au phrasé délicieux a laissé une trace lumineuse qu’on perçoit toujours dans le tango d’aujourd’hui.

Au delà du son du tango qui bercera jour et nuit la ville entière pendant ces 10 jours de festival, un documentaire inédit sur ce personnage tant aimé et haut en couleurs sera projeté en exclusivité, une charla pour mieux le connaître est proposée ainsi qu’une conférence sur le bandonéon par l’incontournable Juan José Mosalini qui nous honore de sa présence.

Cette 6ème édition nous transmettra la meilleure onda d’un homme qui consacra sa vie et ses talents au service d’un tango à la fois sensible et puissant. Dale Pichuco !

mardi 8 avril 2014

le documentaire Pichuco de Martín Turnes enfin visible !

En cette année où nous fêterons le centenaire de la naissance d'Anibal Troilo, le documentaire PICHUCO, surnom affectueux, vient d'être montré pour la première fois hier à Buenos Aires dans le cadre du BAFICI et vous aurez la chance de le voir pour la première fois en France le Mardi 1er juillet à 18h à l'Institut Cervantés à Toulouse, présenté par Denise Anne Clavilier dans le cadre du festival TANGOPOSTALE.

Pour voir la bande-annonce, c'est ici.

Et un premier article sur le film, en espagnol, c'est ici.

En attendant de le voir, n'hésitez pas à écouter chaque fois que vous le souhaitez la Radio Tangopostale associée et mise en ondes par Gerry Kenny. C'est sans ordonnance et recommandé par les plus hautes instances pour la santé publique.

mardi 1 avril 2014

Stage de bandonéon avec William Sabatier du 21 au 25 avril prochain

Du 21 au 25 avril, William Sabatier animera un stage TANGO au CNIMA de Saint-Sauves d'Auvergne.


Une immersion pour chacun dans l'univers du Tango d'hier et d'aujourd'hui. (Re)découvrir au plus profond les racines d'une musique bouleversante et enivrante. Ce stage englobe toute la richesse des expressions du Tango. Il est destiné aux bandonéons, accordéons, cordes, pianos et guitares mais aussi aux formations de tango déjà existantes.

Infos ici : http://www.cnima.com
Renseignements et inscriptions là : 04 73 22 27 45 ou cnima@wanadoo.fr

mardi 25 mars 2014

Commandez votre bandonéon nouveau d'Oscar Fischer pour octobre !

Le bandonéon argentin O.FISCHER est disponible, il entre sur le marché des instruments neufs. Le bandonéon poursuit son chemin vers le futur ! Il a été essayé par les plus grands et exigeants Maestros, en Argentine et en Europe, et a passé haut la main les épreuves ! Il est un GRAND bandonéon que l'on doit à son créateur Oscar FISCHER.

La fabrication reste artisanale mais d'ores et déjà des instruments ont été livrés dans plusieurs continents : toute commande doit être adressée à la CASA del BANDONEON

Nous offrons la possibilité, en France, d'une livraison de 1 ou 2 bandonéons neufs au mois d'octobre durant le Festival ARTETANGO, puisqu' Oscar FISCHER sera parmi nous.

Il sera bien sur proposé dans le cadre de la venue du luthier :
-  la possibilité de lui confier votre bandonéon pour réparation ou accordage, sur inscription avant le 10 septembre (attention, il ne peut réparer qu'un nombre restreint d'instruments, n'attendez pas le dernier moment).

-  un stage PRATIQUE de lutherie (pour ceux qui  ont envie d'apprendre à faire de petites mais indispensables réparations ou entretien ) sur une journée complète (limité à 4 personnes)

La commande d'un bandonéon neuf FISCHER doit être adressée avant le mois de juin directement à LA CASA DEL BANDONEON à l'attention d'Oscar FISCHER
http://www.lacasadelbandoneon.com.ar/

cordialement et bandonéonistiquement,

Claire Prouhet
Directrice Festival ARTETANGO
ALBI
ata.artetango@gmail.com

dimanche 12 janvier 2014

Comment commencer l'année du centenaire de la naissance de Troilo ?



avec la bande-annonce du documentaire sur Troilo réalisé par Martin Turnes et qui devrait sortir officiellement en Argentine cet été.

Voici la traduction de cette bande-annonce :
Raúl Garello : "Il disait qu'il était un chanteur frustré avec sa voix de papier de verre, parce qu'il avait une voix toute rauque, cassée, alors comme il ne pouvait pas chanter, tout ce qu'il jouait, il le faisait chanter.
Horacio Ferrer : Tous les musiciens connaissaient 120 thèmes par coeur, tous ses musiciens, sinon, ils ne rentraient pas dans l'orchestre. Quand on connait une pièce par coeur, tout n'est qu'expression, on n'a plus à lire la partition.
Nelly Vazquez : C'était le père de tous les chanteurs, parce que c'était le seul maître qui a toujours été au service des chanteurs.
Chino Laborde ; Partout où il y a un bandonéon, et parfois même là où il n'y en a pas, il y a un vestige d'Anibal Troilo
Juan Carlos Baglietto : Tu le voyais jouer et le type y laissait son âme.
Javier Cohen : Je suis arrivé dans la maison des petits-enfants de Zita Troilo et Zita et il y avait là tous les arrangements de Troilo pour orchestre. L'idée est de subtituer au déchiffrage des disques par la digitalisation des partitions.
Leopoldo Federico : Parler des figures majeures, c'est dire Troilo au bandonéon, Grela à la guitare et Gardel au chant.

Pa' que bailen los muchachos

Sinopsis du film : Le 11 juillet 2014, on fêtera les 100 ans de la naissance d'Anibal "Pichuco3 Troilo, personnage fondamental de l'histoire du bandonéon, du tango et de la musique argentine. Ce documentaire cherche à retracer son parcours par la musique et les liens avec aujourd'hui. Javier Cohen, musicien et professeur de la EMPA, se retrouve à digitaliser les 489 arrangements originaux conservés jusqu'à aujourd'hui. Le documentaire se fonde sur cette récupération de partitions et à travers les interviews de musiciens actuels et à travers eux, on analysera son œuvre.